7. La légende qui conviendrait le mieux à cette annonce serait :
A. Le dernier crampon.
B. L’empire du Nord.
C. Soixante ans de progrès.
D. Un pays d’un océan à l‘autre.


8. La caricature illustre que les sénateurs étaient inaptes à exercer un droit de véto parce qu'ils :
A. Étaient trop vieux.
B. Recevaient un salaire faramineux.
C. Étaient nommés par partisannerie.
D. Représentaient des intérêts particuliers.


9. La caricature présente le ministre conservateur du commerce Foster et le chef libéral de l'opposition Laurier comme étant :
A. Des fainéants.
B. Des pacifistes.
C. Des profiteurs.
D. Des chefs d'État.



10. Ce poème de John McCrae reflète l'opinion d'un :
A. Soldat.
B. Pacifiste.
C. Internationaliste.
D. Objecteur de conscience.


   
11. Le caricaturiste utilise les deux caricatures pour :
A. Provoquer le changement. 
B. Célébrer l'histoire.
C. Illustrer le progrès.
D. Soutenir l'impérialisme économique.

12. Les slogans ci-dessus sont associés :
12. Les documents ci-dessus datent tous des années 1930, sauf :
A. A.
B. B.
C. C.
D. D.


13. La formulation de cette chanson indique que l'auteur était un fervent :
A. Pacifiste.
B. Séparatiste.
C. Nationaliste.
D. Internationaliste.


14. Cette carte servait à illustrer un article portant sur :
A. La défense.
B. Le commerce.  
C. L'immigration.
D. Les télécommunications..


15. L’illustration ci-dessus présente les résultats d’un vote sur:
A. La prohibition de 1898.
B. La conscription de 1942.
C. La souveraineté-association de 1980.
D. La réforme constitutionelle de 1992.


16. Quel orateur est incorrectement associé à une déclaration?

A. « La circonscription est nécessaire, mais pas nécessairement la circonscription. »
William Lyon Mackenzie King

B. « Je sais que par la grâce de Dieu, je suis le fondateur du Manitoba. »
Sir John A. Macdonald

C. « Le XIXe siècle a été le siècle des États-Unis. Je pense que nous pouvons affirmer que c’est le Canada qui envahira le XXe siècle. »
Sir Wilfrid Laurier

D. « Je m’en voudrais vraiment de voir une femme de qualité perdre son temps ici [au Sénat]. L’institution est inutile et y être nommé équivaudrait à être mis de côté avant d’être enterré. »
Agnes Macphail



17. Cette affiche a été réalisée durant :
A. La Première Guerre mondiale.
B. La dépression. 
C. La Deuxième Guerre mondiale.
D. La guerre froide.

En 1957, le chef libéral Louis St-Laurent a déclenché une élection où les partis se classaient comme suit :

18. Quelle était l'issue la moins probable pour St-Laurent?
A. Tenter de former un gouvernement de coalition.
B. Demander au gouverneur général de déclencher une nouvelle élection.
C. Demeurer premier ministre jusqu'à ce qu'il soit battu en Chambre.
D. Demander au gouverneur général de nommer un autre parti pour gouverner.


19. Après la Deuxième Guerre mondiale, la position géographique du Canada l'a mené :
A. À réduire ses forces armées.
B. À adopter une politique de neutralité.
C. À poursuivre une politique isolationniste.
D. À tenter de réduire les tensions découlant de la guerre froide.


20. Le dessinateur de la caricature à droite perçoit le ministre du Commerce C. D. Howe comme étant :
A. Un traître en faveur des É.-U.
B. Un libre-échangiste.
C. Un internationaliste économique.
D. Un partenaire égal des É.-U. 



21. Quel slogan syndicaliste représenterait le mieux l'intention de cette caricature?
 A. « Solidarité éternelle. »
B. « Du travail, pas d'aide sociale. »
 C. « Nous triompherons. »
D. « À travail égal, salaire égal. »


« Mais, Monsieur le président, nous ne sommes pas préparés à utiliser le maintien de l'ordre public comme miroir aux alouettes pour violer la liberté des citoyens du Canada... Je soutiens que le gouvernement utilise un marteau  pour tuer une mouche. C'est d'une exagération gargantuesque... le gouvernement a paniqué. » [tr.]
Tommy Douglas, Débat de la Chambre des communes, 16 octobre, 1970.

« Cette critique ne tient pas compte des faits. Tout d'abord, les mouches ne fabriquent pas de bombe, ne prennent pas d'otages et n'assassinent pas les prisonniers. Pour ce qui est du marteau, c'était le seul outil à notre disposition. »  [tr.]
Pierre Elliot Trudeau, In His Own Words. [mémoires]

22. Ces commentaires de Douglas et de Trudeau font allusion :
A. À la Loi sur les mesures d'urgence.
B. À la Loi sur les langues officielles.
C. Au rapatriement de la Constitution.
D. À la Charte canadienne des droits et libertés.


23. Le caricaturiste s'opposait :
A. À la séparation.  
B. À l'assimilation. 
C. À l'accommodation.  
D. Au multiculturalisme.


 
24. La principale activité de la région mise en évidence était :

A. Les mines.
B. L'agriculture.
C. L'industrie.
D. L'hydroélectricité.


25. Les trois lignes illustrées sur la carte se rapportent :
A. Au climat.
B. À la foresterie.
C. À la défense.
D. À la navigation.

SECTION II — RÉPONDRE EN UN PARAGRAPHE
Compare la façon dont l'ouverture de l'Ouest est représentée par un artiste canadien et un artiste américain.

Document A

 

Document B
 


SECTION III - QUESTION À DÉVELOPPEMENT
(Temps de réponse suggéré : 80 minutes ; proportion de la note : 60 %)

L'objectif de cette section est de tester ton habileté à analyser et à interpréter des documents historiques. Pour bien réussir, tiens compte des étapes suivantes et respecte les durées suggérées :
(1) Lis les renseignements généraux et les instructions (5 minutes).
(2) Lis et analyse les documents 1 à 11 (20 minutes).
(3) Décide quelle argumentation tu vas utiliser et fais un plan de ta composition (10 minutes). 
(4) Rédige ta composition dans la section III du cahier deréponses (40min.).
(5) Révise ta composition (5 minutes).
Utilise le plus de documents possible pour appuyer ton texte.
Seule la composition sera corrigée.

Renseignements généraux

En 1920, les femmes ont obtenu le droit de vote lors des élections fédérales. Bien des gens pensaient qu'elles auraient aussi bientôt le droit de faire partie de jurys. Toutefois, le gouvernement fédéral délégua le processus de la sélection des jurés aux gouvernements provinciaux et presque toutes les provinces de l'époque décidèrent de restreindre ce droit aux hommes.
Même si les provinces finirent par accorder aux femmes le droit de faire partie de jurys, elles leur ont facilité la tâche pour ce qui était d'éviter d'être jurées. En 1972, le Code criminel a finalement été modifié pour donner un droit égal aux femmes et aux hommes d'être jurés. La question qui se pose est pourquoi il a fallu si longtemps pour changer la législation.
[Note : Un groupe de jurés potentiels est sélectionné à partir de la liste électorale. De ce groupe, on sélectionne des lots de personnes pour former un jury. Les avocats de la poursuite et de la défense ont le droit de rejeter plusieurs de ces jurés potentiels.]

Instructions
À l'aide des 11 documents suivants, explique pourquoi il a fallu attendre plus de 50 ans pour que les femmes aient le même droit que les hommes à faire partie d'un jury. Assure-toi d'indiquer les sources qui justifient ton argumentation (documents 1, 2, 3, etc., à citer comme suit : D1, D2, etc.).

  


Document 1
 
Il n'y a rien à redire sur le droit des femmes d'être jurées, mais il faut se demander si elles seront heureuses d'en avoir la possibilité. Durant le débat, un député a déclaré que 80 % des femmes de sa circonscription étaient contre. La plupart des hommes considèrent les fonctions de jurés comme désagréables. Ils ne souhaitent pas entendre, jour après jour, des récits sur le côté sordide de la vie, particulièrement les détails ignobles qui ressortent durant certains procès. Il semble que les femmes ne devraient pas être obligées d'écouter cela.
« Femmes jurées », The Globe and Mail, Toronto,  22 mars 1941. [tr.]

Document 2


Document 3

« Il serait déraisonnable d'exiger d'une Canadienne qui se respecte d'utiliser les présents locaux et aménagements inadéquats des salles de jurés affectées aux cinq tribunaux à jury », a déclaré le juge Forsythe. « Les salles de jurées dans lesquelles les femmes peuvent se joindre aux hommes pendant de longues heures de délibération sur les cas au civil et au criminel ne sont pas que sinistres, dépouillées et inconfortables. Seules deux sont dotées d'une toilette - une seule - et, dans un cas, celle-ci est à peine séparée de la salle principale. »
« Selon les responsables, les tribunaux manquent d'installations pour les femmesjurés », The Globe and Mail, Toronto, 6 juillet 1951. [tr. ]

Document 4

« En ce qui me concerne », a déclaré un procureur de la Couronne hier [premier jour où les Ontariennes pouvaient répondre à la demande d'être jurées], « elles seront tout simplement rejetées, l'une après l'autre. », ne cherchant nullement à cacher son opinion que le sexe faible était trop émotif et « de tempérament inadéquat » pour faire partie d'un jury... Un avocat estimait qu'une femme pouvait tout aussi bien en arriver à un verdict erroné après avoir décidé que l'accusé était « un gentil jeune homme » ou « un horrible voyou ». Les femmes jurées, de dire un autre avocat, sont le produit d'un mouvement féministe visant à envahir les territoires légitimes de l'homme.
« Ces dames du jury », The Globe and Mail, Toronto, 14 janvier 1953. [tr.]

Document 5

Lorsque nous réalisons que la moitié des jurés potentiels de l'Ontario sont des femmes, nous constatons que l'article 3A [article de la Loi sur les jurys de l'Ontario qui rendent les fonctions de juré facultatives pour les femmes] incite la moitié des jurés potentiels de la province à se dérober à ce devoir pour des raisons financières, frivoles ou autres. Il en résulte une grande réduction du bassin de jurés compétents. Pourtant, pour les citoyens et citoyennes responsables, la fonction de juré est un service nécessaire, que les hommes et les femmes devraient partager à parts égales.
Présidente des clubs d'affaires et de femmes professionnelles de l'Ontario, « Fonction obligatoire de juré recommandée pour les femmes en Ontario », The Sudbury Daily Star, 1er mai 1957. [tr.]

Document 6



Document 7

Le fait d'être une femme m'a valu d'être exclue des délibérations du Cabinet une seule fois. La peine de mort était encore parfois infligée et les appels étaient présentés directement au Cabinet... Le cas avait été présenté au Cabinet avec plusieurs photos explicites de la morte. Diefenbaker s'est tourné vers moi et a dit : « Ellen, je te suggère de nous laisser. », ce que j'ai fait très volontiers. Mais, à part le malaise des hommes, mon exclusion ne se justifiait absolument pas.
Ellen Fairclough, Saturday's Child, 1995 [première Canadienne ministre membre du Cabinet fédéral, se rappelant un cas d'agression sexuelle du début des années 1960].

Document 8