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      Begbie sur l'histoire canadienne, 2012   
        © The Begbie Contest Society
 
 SECTION I – QUESTIONS À CHOIX 
      MULTIPLES
 (Temps de réponse suggéré : 25 minutes ; proportion de la 
      note : 25 
%)
 
      Chaque question est suivie de quatre réponses possibles identifiées 
    par les lettres A, B, C et D. Choisis la meilleure réponse et inscris-la dans 
    la section I du cahier de réponses.
 
  
 1. Lors du 
      jubilé de diamant de la reine Victoria en 1897, sir Wilfrid Laurier a été 
      fait chevalier. La caricature lui rend hommage pour :
 A. son amour du 
      Canada.
 B. son affection pour les enfants.
 C. sa faculté d'unir les 
      Canadiens.
 D. 
      son appui de la chanson The Maple Leaf Forever comme hymne 
national.
 
 
  
 2. John Bull 
      (de Grande-Bretagne, en arrière-plan) se trouve entre Oncle Sam (à g.) et 
      le tsar russe (à d.). Le secrétaire d'État américain, M. Seward, sort du 
      cellier.
 Lequel des énoncés ci-dessous sur cette caricature de 1867 est 
      faux?
 A. John Bull approuvait la vente de l'Alaska aux É.-U.
 B. 
      Oncle Sam était prêt à verser 7 200 000 $ à la Russie pour l'Alaska.
 C. 
      Le bloc de glace que transporte le tsar russe représente l'Alaska.
 D. 
      La Russie, les É.-U. et la Grande-Bretagne s'intéressaient à l'avenir de 
      l'Alaska.
 
 
  
 3. 
      Cette caricature illustre la politique portant le nom de :
 A. destinée 
      manifeste.
 B. nouvelle donne.
 C. politique de bon voisinage.
 D. alliance pour le progrès.
 
 4. « Victoire remarquable pour la magistrate Murphy, 
      Mme Nellie McClung et  leurs associées »
 Edmonton Journal, 18 
      octobre 1929
 « 
      Le conseil privé décide que les femmes sont des "personnes". »The 
      Gazette, Montréal, 19 octobre 1929
 Les 
      manchettes ci-dessus évoquent le droit des femmes à :A. voter.
 B. 
      être membres de jurys.
 C. occuper le poste de juge.
 D. être nommées 
      sénatrices.
 
 
  5. La bataille 
      de la crête de Vimy Ridge a eu lieu du 2 au 9 avril 1917. Les États-Unis 
      ont pris part à la Première Guerre mondiale le 7 avril 1917. Le général 
      Von Hindenburg veut savoir si :
 A. Les É.-U. enverront des troupes en 
      Europe.
 B. Les Américains peuvent se battre aussi bien que les 
      Canadiens.
 C. Les troupes américaines seront entraînées par des 
      Canadiens.
 D. Les Canadiens commanderont le corps expéditionnaire américain.
 
 6. « Nous 
      devons accepter le fait que nous nous trouvons entre les deux plus 
      importants protagonistes du monde et que, si une guerre se déclare, nous 
      nous retrouverons au beau milieu, peu importe si nous sommes neutres, 
      isolationnistes ou en faveur de l'Ouest, et si nous sommes armés ou non. 
      »
 Ministre de la Défense canadienne
 Durant quelle période cet énoncé a-t-il été 
      formulé?A. 1914–1918.
 B. 1919–1939.
 C. 1939–1945.
 D. 1946–1989
 
 
 
     
 7. Cette caricature illustre la politique 
      suivante :
 A. le libre-échange.
 B. la société juste.
 C. la 
      destinée manifeste.
 D. la politique nationale.
 
 8. « Nous ne bâtirons jamais 
      le pays que nos ressources potentielles rendent possible en nous divisant 
      entre anglophones, francophones, multiculturels ou tout autre faux nom 
      choisi : moi, je dis que nous sommes avant tout Canadiens, jusqu'au bout 
      et pour toujours. »
 John
    Diefenbaker
 Diefenbaker a fait cette déclaration pour appuyer 
      le concept suivant :A. une nation.
 B. deux nations.
 C. le 
      multiculturalisme.
 D. les
         Canadiens-« adjectifs ».
 
 
   9. Cette 
      affiche reflète une association avec le courant de pensée (idéologie) 
      suivant :
 A. la gauche.
 B. le centre.
 C. la droite.
 D.
    aucune idéologie précise.
 
 
  
 10. Le diagramme montre que, en 1942 :
 A. Le 
      revenu fait peu de différence en matière de soins de santé.
 B. Les 
      familles à revenu plus élevé ont besoin de plus de soins de santé.
 C. 
      Le niveau de revenu détermine les soins de santé obtenus.
 D. Chaque 
      personne reçoit le traitement
       médical dont elle avait besoin.
 
 
  
 11. Cette photo a été prise en 
      :
 A. 1915.
 B. 1939.
 C. 1945.
 D. 1955.
 
 « Il faut que ça 
      change. »
 « rattrapage »
 « maître chez nous »
 « déblocage »
 12. Les slogans ci-dessus sont associés :A. à la société 
      juste.
 B. à la révolution tranquille.
 C. au fédéralisme 
      coopératif.
 D. 
      à la souveraineté-association.
 
 
   13. Le Québec se bat avec 
      Terre-Neuve au sujet :
 A. de la pêche.
 B. de la langue.
 C. du 
      piégeage.
 D. du territoire.
 
 Pertes 
      dans l’Atlantique Nord, de 1939 à 1945
 
 14. Selon les 
      statistiques ci-dessus, le tournant décisif de la bataille de 
      l’Atlantique, pour les Alliés, s’est produit en :| Année | U-boot actifs | U-boot coulés | Navires alliés coulés |  | 1939 | 12 | 9 | 105 |  | 1940 | 42 | 22 | 435 |  | 1941 | 110 | 35 | 410 |  | 1942 | 300 | 87 | 1015 |  | 1943 | 330 | 237 | 435 |  | 1944 | 190 | 251 | 117 |  | 1945 | 45 | 153 | 55 | 
 A. 1941.
 B. 
      1942.
 C. 1943.
 D. 1944.
 
 
  15. Le besoin de transporter du minerai de fer de Sept-Îles 
      à des endroits comme Hamilton et Pittsburg a accéléré la construction 
      :
 A. de la route Transcanadienne.
 B. de la voie maritime du 
      Saint-Laurent.
 C. du chemin de fer national du Canada.
 D. du chemin
                  
             de fer de la baie 
    d’Hudson.
 
 
  16. La position occupée par les provinces sur cette 
      pyramide illustre leur :
 A. distance par rapport à Ottawa.
 B. 
      représentation au Sénat.
 C. date d’entrée dans la Confédération.
 D. 
      représentation à la Chambre des communes.
 
 
  
 17. L'artiste William Hind habitait la colonie de la 
      rivière Rouge à l'époque où celle-ci négociait son entrée dans la 
      Confédération. Ce tableau présente toutes les différences culturelles sauf 
      une. Laquelle est absente?
 A. Les vêtements.
 B. La 
      technologie.
 C. L'agriculture.
 D.
       Le transport.
 
 
  
 18. Cette 
      affiche a été réalisée pour plaire à quel groupe d’intérêt?
 A. Les 
      francophones
 B. Les immigrants
 C. Les travailleurs
 D. Les entrepreneurs
 
 
  19. Cette affiche québécoise visait :
 A. à prédire 
      la victoire des nazis.
 B. à prédire la victoire des Alliés.
 C. à 
      encourager l’appui à l’effort de guerre des Alliés.
 D. à montrer que la 
      civilisation était protégée des effets
       de la guerre.
 
 
  20. L’auteur de 
      ce dépliant accusait le Canada de fournir les États-Unis en :
 A. 
      nourriture.
 B. armes.
 C. troupes.
 D.uniformes.uniformes.
 
 
  
 21. Cette 
      caricature appuie :
 A. la danse en ligne.
 B. la fraternité.
 C. 
      les Jeux olympiques.
 D. l’augmentation de l’immigration.
 
 
  22. Cette 
      caricature montre le Canada en train d’adopter une position indépendante 
      en politique étrangère lors de :
 A. la Deuxième Guerre mondiale.
 B. 
      la formation de l’OTAN.
 C. la guerre de Corée.
 D. la crise 
      du canal
    de Suez.
 
 
  23. Cette 
      affiche annonçant un séminaire sur la situation des femmes qui travaillent 
      a probablement été financée par :
 A. l’Église catholique.
 B. la 
      Fédération des travailleurs du Québec.
 C. le Parti progressiste 
      conservateur.
 D. l’Association des fabricants canadiens.
 
 
  
 24. 
      Un journal étudiant a produit cette annonce pour protester contre :
 A. 
      la Loi sur les mesures de guerre.
 B. la Loi sur les langues 
      officielles.
 C. le rapatriement de la Constitution.
 D. la 
      Charte des droits
      et libertés.
 
 
  25. Cette caricature porte sur :
 A. 
      l’assurance-maladie.
 B. la prohibition.
 C. les syndicats.
 D.
    le péril rouge.
 
 SECTION II – RÉPONDRE 
      EN UN PARAGRAPHE
 (Temps de réponse suggéré : 15 minutes ; proportion de la note : 15 %) 
      Compare les points de vue présentés dans les documents A et B et fais-en ressortir 
      les constrastes. Rédige ta réponse dans la section II 
      du cahier de réponses.
 
 Document A
 
  
 
 Document B
 
   
 
 SECTION III – QUESTION À DÉVELOPPEMENT
 (Temps de réponse 
      suggéré : 80 minutes ; proportion de la note : 60 %)
 L'objectif de cette section est de tester ton 
      habileté à analyser et à interpréter des documents historiques. Pour bien 
      réussir, nous te conseillons de suivre les étapes suivantes et de 
      respecter les durées suggérées :(1) Lis les renseignements généraux 
      ainsi que les instructions (5 minutes).
 (2) Lis et analyse les 
      documents 1 à 11 (20 minutes).
 (3) Décide quelle argumentation tu vas 
      utiliser et prépare un résumé de ta composition (10 m).
 (4) Rédige ta 
      composition dans la section III du cahier de réponses (40 minutes).
 (5) Révise ta composition (5 minutes).
 
    Utilise le plus 
      de documents possible pour appuyer ton texte. Seule la composition sera corrigée. 
       
                Renseignements généraux La tenue « zoot-suit » fut une lubie populaire de 
      certains jeunes hommes qui s’est propagée des États-Unis au Canada durant 
      la Deuxième Guerre mondiale. Ce costume était constitué d’un pantalon 
      bouffant très haut sur la taille et serré aux chevilles, et d'un veston 
      aux épaules grotesquement rembourrées. Un zooter portait généralement un 
      chapeau à large bord avec un ruban de couleur voyante et une montre 
      attachée à une longue chaîne. En 1943 et 1944, les zooters se sont souvent 
      battus contre des militaires (des matelots, surtout). À l’époque, la 
      marine ne fonctionnait qu’en anglais. En mai et juin de l’année 1944, des 
      émeutes importantes ont éclaté à
    Montréal, entre les 
      militaires basés dans la région et les zooters, ainsi que d’autres civils. 
       
                 Instructions À l’aide des onze documents suivants, explique 
      pourquoi des émeutes ont éclaté à Montréal en mai et en juin 1944. 
      Assure-toi d’indiquer les sources qui justifient ton
    argumentation (Documents 1, 
      2, 3, etc., à citer comme suit : D1, D2, D3, etc.). 200 zooters se battent contre des soldatsThe Journal, Ottawa, 1er juin 1944
 Les émeutes des zooters font plusieurs 
      victimesThe Gazette, 5 juin 1944
 Arrêt des bagarres après le « déshabillage » de 50 
      zootersToronto Daily Star, 9 juin 1944
 Émeutes déchaînées entre zooters et matelots à 
      MontréalThe Standard, Montréal, 17 juin 1944
 
 
   ITINÉRAIRE DU TITANIC POUR SON PREMIER ET DERNIER 
      VOYAGE [tr.]
 
 Document 1
 
 « Être zooter ou 
      ne pas l’être », telle est la question qui met le milieu swing de Toronto 
      en effervescence, aujourd’hui. De jeunes gens grassement payés dans les 
      usines de fabrication d’armes portent des zoot-suits, en dépit des 
      règlements qui interdisent leur confection [pour économiser le tissu 
      rationné].
 
 « J’en ai un », a dit un jeune. « Je l’aime vraiment. Il 
      a très belle apparence. Il est à la mode. Et si je veux le porter, 
      pourquoi m’en empêcher? »
 
 Un jeune ancien combattant a dit : « Je 
      comprend tout à fait ce que les militaires ressentent. Ils ont échangé 
      leurs vêtements civils contre un uniforme, dont ils sont très fiers. 
      »
 
 « Le zoot-suit en déclin,
    de l’avis des tailleurs » [trad.], The Globe and 
      Mail, Toronto, 9 juin 1943.
 
 Document 2
 
 Q. Qui a déclenché la bagarre? [question au 
      propriétaire d’une salle de danse?
 A. Les matelots et les civils. Les 
      matelots n’aiment pas les zooters, mais les gars qui ont reçu une raclée 
      samedi dernier étaient tous des civils. Ils traitent de zooters tous les 
      civils qui portent des chemises de couleur ou un veston un peu long. Les 
      véritables zooters n'ont que 16, 17 ou 18 ans. Je n’ai jamais eu d’ennuis 
 
    avec ces garçons 
      dans mes salles. Ils sont trop jeunes pour se battre. . .
 Q. Les zooters et les civils parlent-ils surtout 
      anglais ou surtout français? A. La majorité sont anglais. Un bon nombre sont français.
           
       David Rolland, témoin, Commission d'enquête navale, NCSM Hochelaga [trad.], Montréal, 5 juin 1944
 Document 3
 
 La Commission conclut que :
 Les troubles sont entièrement dus au fait que 
      plusieurs militaires avaient été agressés au cours des semaines 
      précédentes par de soi-disant zooters à divers endroits de la ville; le 
      tout ayant culminé lorsque le matelot de 1re classe Paulley et sa femme 
      ont été attaqués et battus alors qu’ils marchaient le long de la rue 
      Dorchester. Cette série d’attaques, sans que la police n’intervienne sauf 
      pour arrêter
    des matelots, a 
      fait conclure aux matelots qu’ils devaient agir eux-mêmes et à leur manière.          
                 
                 
                    
        Commission         
                 
                 
                    
        d'enquête navale, NCSM Hochelaga [trad.], Montréal, 5 juin 
      1944.
    
 Document 4
 
 Ils [jeunes hommes italiens qui avaient attaqué les 
      matelots] avaient l’habitude de porter des chemises noires quand ils se 
      trouvaient dans la rue [pour montrer leur appui envers les fascistes de 
      Mussolini]. Après le début de la guerre, comme ils ne pouvaient plus 
      porter ces chemises [parce que le Canada était en guerre avec l’Italie], 
      ils ont commencé à porter des zoot-suits à titre d’uniforme. . . Ils 
      étaient
    en colère, parce 
      que leurs pères avaient été internés par le gouvernement canadien en 1940.
 
            Douglas
            Codner, témoin, Commission d'enquête 
    navale, NCSM Hochelaga [trad.], Montréal, 5 juin 1944.
 Document 5
 
 L’HEURE EST ARRIVÉE, l’heure « H » du jour « J », 
      alors que la crème de la jeunesse canadienne s’est lancée à l’attaque de 
      la forteresse européenne d’Hitler. Ils faisaient partie des troupes 
      aéroportées, des parachutistes, de l’infanterie, des corps de chars – les 
      soldats les plus coriaces et les mieux entraînés que le Canada ait jamais 
      envoyés au champ. Il faut de plus en plus de soldats, et
    de toute urgence, 
      pour aider ces hommes montés à l’assaut, dont certains y sont restés.
        
                  
       « Le Canada a un
    besoin urgent de plus d’hommes pour les troupes » [trad.], discours radiophonique du 
    directeur du recrutement, The Montreal Daily Star, 8 juin 1944.
 Document 6
 
 
  
 Document 7
 
 Les matelots indisciplinés semblaient tout à fait 
      capables de s'abaisser à des méthodes dignes de la Gestapo pour imposer 
      leur « style de vie » particulier à leurs concitoyens. Les zooters se sont 
      barricadés dans la salle de danse, alors que les 400 jeunes matelots 
      ordonnaient à toutes les femmes de quitter les lieux, ainsi que ceux qui 
      n'étaient pas des zooters. Puis ils ont entrepris de mettre en pièces les 
      vêtements
    des malheureux zooters. 
      Beaucoup étaient couverts de bleus et avaient un œil au beurre noir.
 « On demande au gouvernement d’enquêter sur la 
      rixe des zooters » [trad.], Le Messager de Verdun [hebdomadaire bilingue], 
      8 juin 1944. [Verdun fait maintenant partie 
    de Montréal]
 
 Document 8
 
 
  
 Document 9
 
 Les filles, qu’avons-nous à 
      dire à un homme qui déclare : « Comme les matelots ne connaissent pas les 
      danses d’aujourd’hui [jitterbug], leurs petites amies sont à nous. » Eh 
      bien, camarade, vous vous méprenez complètement si vous vous croyez que 
      les filles préfèrent les hommes à cheveux longs, à pantalons serrés et 
      puant le parfum à un gars sain et bien propre des Forces armées. Si le 
      matelot et les autres hommes ne connaissent pas les soi-disant 
      danses « d’aujourd’hui », c’est parce qu’ils passent leur temps à apprendre comment protéger 
      leur pays. On ne peut gagner en
    dansant.
 
             
                 Courrier du lecteur 
      [trad.], The Montreal Daily Star, 9 juin
    1944
             
 Document 10
 
 Un jeune militaire qui passe 
      plusieurs soirées dans les diverses salles de danse de la ville estime 
      n'avoir jamais vu de zooters provoquer de querelle à l'un de ces endroits. 
      « Habituellement, ils dansent avec leurs propres filles et se tiennent 
      bien tranquilles. » Il ajoute avoir observé que de nombreux matelots 
      avaient déclenché des bagarres, particulièrement « s'ils avaient pris de 
      l'alcool. Ce sont les Français contre les Anglais », a-t-il affirmé. « La 
      plupart des matelots parlent anglais et les bagarres éclatent aux endroits 
      où la population parle surtout français. » Il a souligné que plusieurs 
      matelots originaires d'autres provinces méprisent
    le Québec, estimant que cette province ne 
      fait pas un effort de guerre
    équitable.
 
      « 
      Les zooters
    ne portent pas de vêtements voyants » 
      [trad.], The Standard, Montreal, 10 juin
    1944.         
                 
                 
                     
                   
      
 Document 11
 
 
 Le problème n'a pas été 
      causé par des frictions entre les « zooters » et les matelots, mais plutôt 
      entre les matelots et les civils dans l'ensemble. On ne peut en aucun cas 
      tolérer que des matelots prennent la loi entre leurs mains, même si les 
      événements antérieurs étaient de 
      la provocation.
 Mémoire d'Ian Jeffrey, secrétaire du Conseil de la 
      marine, Ottawa, à l'officier responsable de la marine à Montréal, le 19 
      juin 1944.  
              
 Clef de réponse
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